Il n’y a d'honnête que le bonheur Songtext
von Georges Brassens
Il n’y a d'honnête que le bonheur Songtext
Dans l′ombre des forêts
Y a des endroits gentils
En voyage d'intérêt
Les maris sont partis
Les maris sont des gens au front morne
C′est l'moment ou jamais d'les égayer de cornes
Viens, pose ton fardeau de bonne manières
Sur le gros dos d′la cuisinière
Et jette la clef de ton honneur dans la mare aux canards
Viens quand le printemps, fou d′allégresse, rôde, chantant
Sur nos tendresses, il n'y a d′honnête que le bonheur
Vois le vent, le vent d'opérette
Ah, quel être intelligent
Qui des toits s′apprête
À foutre des pots de fleurs sur la gueule des agents
Mais oui, viens, sautons au cou de l'hirondelle
Et laissons-nous à tire d′aile conduire loin de la pudeur
Viens, si nous voyons sur une sale tête
Un chapeau melon qui nous embête
Nous le flanquerons par terre pour jouer au ballon avec
Viens, si les grosses roues d'un véhicule
Coupent le cou d'une renoncule
Nous les crèveront avec amour
Si cette brute de garde-champêtre
S′avise de nous engueuler
Nous l′enverrons paître
Ou bien nous le pendrons à un arbre isolé
Mais oui, viens
Si des fruits mûrs, doucement dépassent
Le haut d'un mur sous lequel on passe
Nous leur prêterons notre concours
Viens, j′ai pas trop d'trous à mes chaussettes
J′ai pas d'verrou à ma cassette
J′n'ai d'ailleurs pas d′cassette non plus
Comme ton idiot d′mari
Viens, j'te prendrai pas pour ma petite bonne
J′t'imposerai pas d′solo d'trombone
Le soir une fois le café bu
De retour de maquignonnage
Le sale cornard comprendra
Le désavantage de faire estampiller son amour par l′État
Mais oui, viens pour nous s'éveillent
Ô bonne fortune en plein soleil
Des clairs de lune, en pleine nuit, des soleils nus
Y a des endroits gentils
En voyage d'intérêt
Les maris sont partis
Les maris sont des gens au front morne
C′est l'moment ou jamais d'les égayer de cornes
Viens, pose ton fardeau de bonne manières
Sur le gros dos d′la cuisinière
Et jette la clef de ton honneur dans la mare aux canards
Viens quand le printemps, fou d′allégresse, rôde, chantant
Sur nos tendresses, il n'y a d′honnête que le bonheur
Vois le vent, le vent d'opérette
Ah, quel être intelligent
Qui des toits s′apprête
À foutre des pots de fleurs sur la gueule des agents
Mais oui, viens, sautons au cou de l'hirondelle
Et laissons-nous à tire d′aile conduire loin de la pudeur
Viens, si nous voyons sur une sale tête
Un chapeau melon qui nous embête
Nous le flanquerons par terre pour jouer au ballon avec
Viens, si les grosses roues d'un véhicule
Coupent le cou d'une renoncule
Nous les crèveront avec amour
Si cette brute de garde-champêtre
S′avise de nous engueuler
Nous l′enverrons paître
Ou bien nous le pendrons à un arbre isolé
Mais oui, viens
Si des fruits mûrs, doucement dépassent
Le haut d'un mur sous lequel on passe
Nous leur prêterons notre concours
Viens, j′ai pas trop d'trous à mes chaussettes
J′ai pas d'verrou à ma cassette
J′n'ai d'ailleurs pas d′cassette non plus
Comme ton idiot d′mari
Viens, j'te prendrai pas pour ma petite bonne
J′t'imposerai pas d′solo d'trombone
Le soir une fois le café bu
De retour de maquignonnage
Le sale cornard comprendra
Le désavantage de faire estampiller son amour par l′État
Mais oui, viens pour nous s'éveillent
Ô bonne fortune en plein soleil
Des clairs de lune, en pleine nuit, des soleils nus
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