Testament Songtext
von Benjamin Biolay
Testament Songtext
Si vient le vent, quand d′aventure, je ne suis là
Que la pluie cesse et que même l'air vient à manquer
Si la rosée ne perle plus du réséda
Alors dis-toi que j′ai souhaité mourir d'été
N'étant qu′à moitié moine, à moitié soledad
Je voudrais que de moi presque rien ne subsiste
Une petite vue modeste, quelques arts, rien toi
Ou quelques mots sur une porte de service
À défaut de rentrer, je ne pars pas vraiment
Je suis le caillou bleu ou l′oiseau dans la cour
Je suis la larme qui coule quand tu prêtes serment
Car tu sais que tu mens quand tu dis pour toujours
Si vient la nuit, quand d'aventure, je ne suis là
Et qu′au matin, les deux, je ne suis de retour
Si la rosée ne perle plus du réséda
Alors dis-toi que j'ai souhaité mourir d′amour
Ceux qui m'auront connu ou même aimé parfois
Pendant quelques années reverront mon visage
Dans le reflet d′une eau, dans le manteau d'un bois
Jusqu'au jour où mes traits se feront paysage
Dans des mémoires fondues ou des rêves éthiques
Du tabac blond laissé dans un grand salon d′art
Toi, tu n′oublieras pas nos chers travaux pratiques
En pensant que c'est moi qui te prends dans le noir
Si vient le vent, quand d′aventure, je ne suis là
Que la pluie cesse et que même l'air vient à manquer
Si la rosée ne perle plus du réséda
Alors dis-toi que j′ai souhaité mourir d'été
Si la rosée ne perle plus du réséda
Alors dis-toi que j′ai souhaité mourir d'été
Que si je ne reviens plus, que si je ne reviens pas
C'est parce que les neiges d′antan m′ont rappelé
Que la pluie cesse et que même l'air vient à manquer
Si la rosée ne perle plus du réséda
Alors dis-toi que j′ai souhaité mourir d'été
N'étant qu′à moitié moine, à moitié soledad
Je voudrais que de moi presque rien ne subsiste
Une petite vue modeste, quelques arts, rien toi
Ou quelques mots sur une porte de service
À défaut de rentrer, je ne pars pas vraiment
Je suis le caillou bleu ou l′oiseau dans la cour
Je suis la larme qui coule quand tu prêtes serment
Car tu sais que tu mens quand tu dis pour toujours
Si vient la nuit, quand d'aventure, je ne suis là
Et qu′au matin, les deux, je ne suis de retour
Si la rosée ne perle plus du réséda
Alors dis-toi que j'ai souhaité mourir d′amour
Ceux qui m'auront connu ou même aimé parfois
Pendant quelques années reverront mon visage
Dans le reflet d′une eau, dans le manteau d'un bois
Jusqu'au jour où mes traits se feront paysage
Dans des mémoires fondues ou des rêves éthiques
Du tabac blond laissé dans un grand salon d′art
Toi, tu n′oublieras pas nos chers travaux pratiques
En pensant que c'est moi qui te prends dans le noir
Si vient le vent, quand d′aventure, je ne suis là
Que la pluie cesse et que même l'air vient à manquer
Si la rosée ne perle plus du réséda
Alors dis-toi que j′ai souhaité mourir d'été
Si la rosée ne perle plus du réséda
Alors dis-toi que j′ai souhaité mourir d'été
Que si je ne reviens plus, que si je ne reviens pas
C'est parce que les neiges d′antan m′ont rappelé
Writer(s): Benjamin Biolay Lyrics powered by www.musixmatch.com

