Let's Go to Work Songtext
von Electro Deluxe

Sortir la tête de l'eau quand la rime est au culot [???]
Qu'ce soit au pôle nord, au pôle sud ou au pôle emploi
T'es au bon endroit, parait qu'le boulanger Paul emploie, donc
Va gagner ton pain, ton RSA, les miettes font la baguettes
Pas sûr que quand tu s'ra pépé pépère tu kiffera ta retraite
Le travail c'est la santé ou bien Fleury-Mérogis
Pour tous les banquiers qui s'éprennent pour des numéro 10
Puis ça licencie à tour de bras dans les entreprises
Et la France, on va s'retrouver deux doigts dans la crise (Let's go to work!!)
Sortir la tête de l'eau quand la rime est au kilo [???] (Let's go to work!!)
J'avais pas vous faire un tableau, c'est la crise de bas en haut
La société est en sanglot (Let's go to work!!)
Faut y aller au culot, on passe du ririe au trémolo
Donc sortons vite de nos enclos (Let's go to work!!)
Y a de l'espoir dans mon stylo, il faisait noir dans mon silo
Aujourd'hui le printemps est clos
Ce monde est bancale, une minorité domine tous les autres
On trouve ça normale que le gramme l'emporte sur le kilo
Quand ça spécule à Londres on licencie
A pronto compo, de l'effet papillon on passe à l'effet domino


Toi, societe, mon train, wagon, j'étais ton chemineau
Tu m'as pris pour un con et m'as plumé comme un Bobino
Dix ans de loyau pour boulot derrière un bureau
Moi l'bon blaireau qu'on envoie valser comme un boléro
T'as voulu que j'me barre, baisse le volume que je te parle
On évolue, puis on s'écarte sous des volutes de cigare
Café moulu que je prépare, je met du sucre comme un nectar
Il a fallu qu'on se sépare sous l'claire de l'une d'un quai de gare
Pour que J'allume enfin mes phares, que j'te salue et que j'reparte
Loin des talus qui font rempart qui gênent la vue et le regard
Toi que j'ai lu, papier buvard, toi mon élu, mon étendard
Tu m'as [???] (Let's go to work!!)
Sortir la tête de l'eau quand la rime est au kilo [???] (Let's go to work!!)
J'avais pas vous faire un tableau, c'est la crise de bas en haut
La société est en sanglot (Let's go to work!!)
Faut y aller au culot, on passe du ririe au trémolo
Donc sortons vite de nos enclos (Let's go to work!!)
Y a de l'espoir dans mon stylo, il faisait noir dans mon silo
Aujourd'hui le printemps est clos
Le babare de flow, de bâbord à tribord, le papier barbaque, le bic est carnivore. J'ai
Le vacarme, de la musique pour me rzposer, on m'avais dit "Faut prendre des risques" je n'ai jamais osé
Je n'ai pas pu avancer parce que j'avais les jambes parquées
J'étais coincé comme la monnaie dans les rainures de mon praquet
Je ne regarde pas les journaux, je ne lis pas la télé
Je vis loin du troupeau à qui l'on apprend a pélé
Et le soleil se lève, et je ferme les volets
Et j'écris, j'écris ma descente vers les sommets
Toute le journée je suis coincé entre une chaise et un bureau
Le stylo bic est une épée que je sort de son fourreau
Que vais-je bien pouvoir dire à cette feuille blanche qui veut que je la souille
Que je sufflique à des suspects qu'il fait que je la fouille
Les mains sur le capot ce va tourner à la bavure
Il n'est question que de violence quand on en viens à l'écriture
J'repars au boulot, au casse-pipe, au charbon
Pour cracher ma silicose dans mon cornet à piston
J'voulais mourir jeune et fond pour pas finir vieux et con
Mais le comble, et j'm'en rend compte, c'est qu'j'vais mourir jeune et con
Alors j'ai déserté les perspectives d'un monde balisé
Pour devenir le cliché du rappeur en air dans les musées
Le cliché de ce poète chantant les printemps éternels
Les utopies, les paradis, les mondes fraternels
Engoncé dans un costume
Je suis un être post-moderne aux allures posthumes
Je me réveillé et par coutume
Endosse les habits ternes de mes habitudes
Je suis l'esclave de ce monde que je n'ai pas choisi
Des communions, une religion, ma poésie, une hérésie
Désenchantement de ma génération
Fichées à l'abord de ses rêves à découvert d'illusions
Lundi matin, j'ai tout stoppé, j'ai raccroché les gants
À mi-chemin de mon trajet, je me suis assis sur un banc
Je me suis à gratter ces rimes sur[???] pour vous parler à voir pourtant de ma langue sur armée
J'ai mal à mon époque
Le capitale marque de son sceau, sous le reigne du ciseau il faut recoller les morceaux
Quand mon âme est asmatique, ma musique est ventoline
Les cartésiens sont des grains de folie, préservez moi de l'embolie
Moi j'ai le coeur qui palpite [???] qui nous précipite à sortie vite de l'impasse
Et quand le boulot est retraite, mettre un terme à ce ternaire
S'arrêter pour voir naître des printemps éternels
FIN